Son nom et ses origines
Il est l’imam, l’éminent savant, shaykh Al-Islâm, la fierté de l’Irak, Jamâl Ad-Dîn Abû Al-Faraj ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Alî Ibn Muhammad, dont la lignée arrive à Al-Qâsim Ibn Muhammad, le fils de Abû Bakr le Véridique, le hanbalite, le sermonnaire, l’auteur d’innombrables ouvrages.
Il y a eu des désaccords concernant l’origine de son nom Ibn Al-Jawzî (Ibn Al-Jawzî), mais tous les biographes s’accordent pour dire que cela fait référence au noyer connu (Al-Jawzah), qu’il y en ait eu un chez lui ou chez ses aïeuls, et qu’on leur ait ensuite attribué ce surnom, ou que l’un d’eux ait habité au port de Al-Jawz à Bassora, ou s’il était dans la culture et le commerce de noix.
Certains érudits l’appellent parfois ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Alî As-Saffâr parce que sa famille est engagée dans le commerce du cuivre, ainsi on l’a surnommé en lien avec le laiton (As-Sufr). Un mélange de cuivre et d’aluminium avec un éclat doré.
Sa naissance et son éducation
L’imam Ibn Al-Jawzî est né entre 508 et 510 après (1112-1114G) dans une famille aisée de Bagdad, inconnue avant cela pour sa noblesse ou ses connaissances, ce qu’il dit dans ce livre:« J’ai médité sur ma personne vis-à-vis de ma famille qui a passé sa vie à chercher les biens de ce monde… »
Son père est mort alors qu’il n’avait que trois ans, ainsi qu’il le rappelle:« Mon père mourut alors que j’étais un jeune enfant, et ma mère ne s’est pas occupé de moi. »
Mais son Seigneur l’a choisi et l’a confié à sa tante du côté de sa mère. qui était une femme pieuse qui s’occupait de lui, l’a élevé, et l’a emmené lorsqu’il grandi auprès du grand savant du hadith Muhammad Ibn Nâsir As-Sulâmî pour apprendre de lui de 516H.
Ibn Al-Jawzî (Ibn Al-Jawzî) n’a pas voyagé pour acquérir la science, ce qui lui a été pardonné car Bagdad était alors la capitale du monde musulman, le lieu de résidence du Calife abbasside, et le point de convergence des savants d’Orient et d’Occident. Les gens viennent de tous les horizons, il n’est donc pas étonnant que beaucoup d’enseignants d’Ibn Al-Jawzî – on en compte plus de quatre-vingt – un grand nombre qui ne sont pas d’Irak.
Ibn Al-Jawzî (Ibn Al-Jawzî) s’est consacré à l’exploration de la science dans son enfance et sa jeunesse. Il aimait tous les aspects de la science depuis le début, ainsi il but à grandes gorgées de tous les aspects de la science.
Détermination, caractère agile et âme qui désire atteindre le sommet dès son plus jeune âge. Ibn Kathîr (Ibn Kathîr) a dit dans “Al-Bidâyahwa-n-Nihâyah”: « C’était un enfant pieux, replié sur lui-même, ne fréquentant personne, ne consommant pas de ce qui était douteux, et ne sortant de chez lui que pour la prière du vendredi, il ne jouait pas avec les enfants. »
Son apparence, son intégrité et son ascétisme
Son petit-fils a rapporté que son grand-père récitait le Coran chaque semaine et ne quittait la maison que pour aller à la mosquée et au cours de sciences. Il a dit:« C’était un ascète, se contentant de peu de biens de ce bas monde […] il n’a jamais plaisanté avec quelqu’un ni même joué avec un enfant ou consommé d’une chose dont il n’était pas certain de la licéité. »
C’était un homme pieux, dévot, ascète, cheminant sur la voie des pieux prédécesseurs, ne cherchant pas à obtenir ce qu’il ne possédait pas. Il a accordé ses droits à son âme, sans que cela ne le fasse transgresser les limites de la modération
Sa mort
L’imam Ibn Al-Jawzî n’aimait pas Cheikh Abd Al-Qâdir Al-Jaylî, était injuste envers lui et ne lui a pas donné un rang qui lui appartenait.
Ar-Rukn, fils d ‘Abd Al-Qâdir, était un homme méchant d’une foi brisée et philosophe, ses livres ont été brûlés sur les conseils d’Ibn Al-Jawz et ils lui ont donné son école.
Ar-Rukn avait une rancune contre lui, et lorsque son ami Rafidite Ibn Al-Qassab a été nommé ministre, il l’a incité contre Ibn Al-Jawzî. Ils l’ont diffamé devant le calife An-Nasir, et Ar-Rukn vint chez lui, l’insulta, le rabaissa, l’empoigna, obstrua sa maison, dispersa sa famille, alors que Ibn Al-Jawzî était enchaîné sans pantalon, puis il l’emmena sur un char à Wâsit, et si ce n’était la grâce d’Allah, ils l’auraient tué.
Il a été emprisonné, s’occupant de lui-même, cuisinant, lavant ses affaires et puisant l’eau du puits. Il y resta cinq ans sans pouvoir se rendre au hammam, jusqu’à ce que son fils Yûsuf grandisse et ne se mette lui aussi à exhorter, jusqu’à parvenir à la mère du Calife qui intercéda en sa faveur, et ainsi il fut libéré.
À son retour à Bagdad, il fut révéré et respecté jusqu’à sa mort qui survint après une courte maladie. Il fut enterré entre les prières du Maghrib et du ‘Ishâ, la nuit du vendredi 13 du mois de Ramadan 597H (1201G). Les gens furent très nombreux à participer à ses funérailles.
Qu’Allah lui pardonne, lui fasse miséricorde et le place parmi ceux qui hériteront des jardins des délices.
Ouvrage(s) de cet auteur :
- MÉDITATIONS SUR LA MORT – IBN AL-JAWZY – LA MAKTABA
- Les Quatre (4) Califes
- L’histoire des compagnons et des pieux-prédécesseurs
- LES PENSÉES PRÉCIEUSES – IBN AL JAWZI
Source de la biographie : Biographie d’Ibn-al-jawzi