Cheikh Abdulaziz Ibn Abdillah Ibn Baz laissez un commentaire

Son Nom

Il était le noble et le savant exemplaire, ‘Abdul ‘Azeez bin ‘Abdillah bin ‘AbdirRahman bin Muhammad bin ‘Abdillah Aali Baz, Qu’ ALLAH lui accorde Sa miséricorde.

Les Baz était une famille profondément ancrée dans la science, le commerce et l’agriculture. Ils étaient connus pour leurs valeurs et leurs caractères.

Shaikh Sulayman bin Hamdann, Qu’ ALLAH lui accorde Sa miséricorde, écrit dans son livre sur la biographie des savants hanbalites : « Leur origine est de Médine, puis l’un de leurs ancêtres se déplaça à Dir’iyah ».

Son enfance

Il est né à Riyad, la capitale de Najd, le 12 Dhul Hijjah en 1330 de l’hégire. C’est là qu’il a passé son enfance, son adolescence et sa petite enfance.

L’imam Ibn Baz a grandi dans un environnement propice à la science car Riyad comptait de nombreux érudits et imams à l’époque. C’est aussi un lieu de sécurité et de paix depuis que le roi “Abdul” Aziz l’a retrouvé et y a établi la justice sur la base des lois de l’islam. Cela s’est produit après que Riyad ait été un lieu de chaos et d’instabilité sans fin.

L’imam Ibn Baz a commencé par enseigner le Coran comme d’habitude avec des salafs qui se souvenaient du Coran avant de poursuivre d’autres enseignements. Par conséquent, il a appris le Coran par cœur avant d’atteindre la puberté.

Puis il a étudié avec des universitaires de sa région. Il est très important de noter que sa mère, qu’Allah lui accorde miséricorde, a joué un grand rôle dans son cheminement, car elle l’a constamment encouragé et encouragé à apprendre, comme il l’explique à la fin d’une de ses conférences. «Mon voyage avec les écrivains », dans lequel il se remémore des moments de sa vie. L’imam Ibn Baz avait encore la vue au début de sa vie. Mais grâce à la sagesse infinie d’Allah, Sa volonté était d’affaiblir la vue de l’Imam en raison d’une maladie oculaire en Hégire 1346, qui a entraîné une perte complète de la vision dans l’hégra. 1350H, peu avant l’âge de 20 ans.

Cependant, cela ne l’a pas empêché de persévérer et de se consacrer à la science qu’il poursuivait et dans laquelle il excellait. Étonnamment, sa cécité a été un vecteur de bénédictions pour l’imam Ibn Baz.

SES PROFESSEURS

Après avoir mémorisé le Coran l’imam Ibn Baz, qu’Allah lui accorde le pardon. Il a étudié d’autres sciences islamiques avec plusieurs savants à Riyad, dont les plus célèbres sont:
• Shaikh Muhammad bin ‘Abdil Latif Aali Sheikh, l’arrière- arrière petit fils de l’imaam Muhammad bin ‘Abdil Wahab
• Shaikh Salih bin ‘Abdil ‘Aziz Aali Sheikh, l’arrière-arrière petit fils de l’imaam Muhammad bin ‘Abdil Wahab et Principale Juge de Riyadh
• Shaikh Sa’ad bin Hamad Al ‘Atiq, Juge de Riyadh
• Shaikh Hamad bin Farris Vice président de la Trésorerie de Riyadh
• Shaikh Sa’ad Waqqas Al Bukhari, faisant partie des savants de Mekka auprès de qui il appris la science du tajwid depuis 1355 de l’hégire.
• Shaikh Muhammad bin Ibrahim Ibn Aali Sheikh, ancien Mufti du Royaume d’Arabie Saoudite.

Il assista à ses cercles d’études pendant près de 10 ans, étudiant à ses côtés toutes les sciences islamiques, entre l’année 1347 et l’année 1357 de l’hégire. Ce fut à cette époque que son professeur le nomma juge.

Son parcours

Lorsque l’imam Ibn Baz a été élu juge de la région de Kharj, il a accepté à contrecœur car il ne ressentait aucune prédisposition pour ce type de poste, qu’il occupait néanmoins à la demande de son professeur Shaikh Muhammad bin Ibrahim Aali Shaikh et sur ordre du roi “Abdul” Aziz.

Il est venu à Dilam, la capitale de la région de Kharj à l’époque, où il a été chaleureusement accueilli. À son arrivée, il s’est rendu à la mosquée centrale et il pria 2 rak’at selon la sunnah. Il se reposa ensuite en présence de l’émir de Dilam d’alors, Nasir bin Sulayman al Huqbanni.

Peu de temps après, une foule s’est rassemblée autour de lui et a prêché avec une grande intensité. Il leur a dit, entre autres, qu’il ne voulait pas du poste, mais que c’était un ordre et qu’il devait obéir au gouverneur. Depuis ses débuts en tant que juge, ALLAH a apporté plus de bien à travers lui et jugé avec justice et gentillesse. Les tribunaux étant situés à Ad-Dilam, il y vivait dans un appartement offert par l’imam Abdullah bin Faysal bin Turki.

L’imam Ibn Baz était connu dans le monde musulman pour ses verdicts religieux (fatwas) et ses livres utiles. Il a présidé plusieurs comités d’enseignement en Arabie saoudite et a dirigé des conférences téléphoniques pour les musulmans vivant hors du Royaume.

Il a également répondu aux questions à la radio et pendant les temps bénis du pèlerinage et du Ramadan. Ses propos ont également été publiés dans les journaux, magazines et articles musulmans du monde entier. Dans son travail de diffusion de la da’wah et de l’éducation, il a également pris le temps d’écrire des livres et des traités sur des sujets importants que les musulmans doivent connaître.

Sa mort

L’Imam Ibn Baz mourut un jeudi, le 27 du mois de Muharram, 1420 de l’hégire (13/05/1999) suite à un arrêt du cœur. Il avait 89 ans.


Des millions de personnes à travers le Royaume d’Arabie Saoudite se rassemblèrent pour assister à la prière funéraire et il fut enterré dans le cimetière de Adl à Makkah.

Les musulmans à travers le monde pleurèrent sa mort, et ce seulement quelque mois après que le monde musulman perdit un autre grand savant, l’Imam Al Albani, qu’ALLAH leur accorde sa miséricorde.

Source de la biographie : Islam house

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